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José HUBERT, actualité et réflexions

1 février 2024

Nous n'avons pas accès au réel

Nous n'avons pas accès au réel

Mais nous pouvons en façonner

Une représentation qui diffère

Selon notre subjectivité

Notre perception de l'environnement

Et les traces de notre passé

Notre cerveau les réarrange

À sa manière

Ainsi nous passons du figuratif

En pensant capturer le réel

À un lyrisme intense

Ou un expressionnisme saisissant

Explorant des sentiments rares

Et la vie ne nous invite-t-elle pas

Quelquefois à simplifier, à épurer

Un retour à l'essentiel

Par une abstraction géométrique

Faite de formes nettes

Et de teintes délicates.

Texte et photos José Hubert© et une pensée pour l’artiste Francis Dusépulchre.

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6 décembre 2023

Réveille-toi

Réveille-toi

Face aux publicités qui te vendent un bonheur illusoire

Confronté(e) aux influenceurs et influenceuses

Qui se profitent de toi pour s’enrichir

Sauras-tu garder ton esprit critique et tes convictions ?

Quand on te fait miroiter une vie sans espoir

Et des rêves sans horizon

Saisiras-tu que le bonheur est avant tout en toi ?

Quand tu te sens trop souvent

Perdu dans ton existence

Réveille-toi

Montre que tu es un être humain avec un cœur qui bat

Que malgré ta fragilité, tu sais affronter, t'adapter, lutter, crier, agir…

Réveille-toi

Lutte, crie, agis et résiste

Bats-toi, signe et persiste1

 

1Dernière phrase France Gall dans la chanson résiste.

1 décembre 2023

C’est en forgeant qu’on devient forgeron !

C’est en forgeant qu’on devient forgeron !
C’est en regardant qu’on devient regardeur !
En fait,
c’est dans la patience calme
qu’on apprend pour devenir apprenti forgeron ;
c’est dans la répétition acharnée
qu’on devient compagnon forgeron,
et qu’on acquiert les compétences
pour créer son chef d’œuvre ;
c’est en prenant à pleines mains ses responsabilités
qu’on devient maître forgeron,
si tel est le désir.
Qui a des yeux pour voir peut devenir regardeur,
et potentiellement, inventeur.
C’est en ouvrant grands les yeux
en regardant encore et en corps
qu’on devient regardeur.
Et pour cela, il semble essentiel
de se permettre de ne plus rouler
le nez dans le guidon de l’existence.
C’est en se regardant dans un miroir
sans fard ni artifice qu’on se voit…
Et qu’on est reconnu, être humain
sensible, fragile, vulnérable, mortel…
Mais aussi grand, beau et aimant
confronté aux épreuves de la vie !
Texte et photos 1 et 2 José Hubert©

Forgeron

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26 novembre 2023

Vous savez, docteur, je ne fais pas semblant !

Nombre de personnes gardent leurs émotions pour elles, sans les exprimer. Elles se forgent ainsi une carapace de protection faite de tensions musculaires et psychologiques.

C’est comme un chevalier du Moyen Age qui porte une armure lourde et brillante. Lorsqu’il part au combat contre des ennemis moins bien équipés, il se sent puissant et invincible. Mais s’il tombe de sa monture, il devient aussitôt vulnérable et impuissant, coincé dans son armure de fer.

De la même façon, quand les circonstances sont favorables, nous pensons être forts et résistants. Mais si quelque chose nous perturbe, nous fragilise ou nous fait souffrir, nous nous sentons faibles et démunis. La carapace se fissure de toutes parts. Notre corps et notre esprit peuvent alors développer des troubles qui affectent notre santé et notre bien-être.

De nombreuses personnes n’aiment pas qu’on leur affirme que leurs troubles sont d’origine psychologique. Elles pensent que c’est une façon de nier leur souffrance, de les traiter de fous ou de faibles. Elles préfèrent croire qu’il y a une cause physique à leur mal-être, quelque chose qu’on peut voir et soigner. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Parfois, il faut accepter que nos émotions et nos pensées ont un impact sur notre santé et notre bien-être.

Il peut alors être utile de qualifier la perturbation d’ordre existentiel et de faire le lien avec des événements, des conditions de vie ou des comportements perturbants. Cela peut faciliter l’acceptation : « Je ne fais pas semblant ; ce n’est pas dans ma tête, il y a une cause ! ». Parfois, il y a confusion entre cause et prétexte, certes ! Certaines personnes se plaignent : « J’ai fait un tas d’examens médicaux, on ne trouve rien, et pourtant je me sens tellement mal. Vous savez, docteur, je ne fais pas semblant ! ».

26 novembre 2023

Compositions José Hubert© 26/11/2023

Compositions José Hubert©

 

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25 novembre 2023

Le négatif... le positif

Leon Laffut©

 

Vous marchez dans l’animation de la grande ville,

les rues succèdent aux rues . . .

vous n’arrêtez pas de marcher

et les rues n’arrêtent pas de se succéder . . .

Où que se porte votre regard,

les rues dépassent l’horizon

vous marchez toujours . . .

l’angoisse monte en vous . . .

vous marchez encore . . .

vous ne croisez que des visages . . .

le reste vous est caché . . .

Puis . . . soudain . . .

la dernière rue . . .

la dernière maison . . .

et, devant vous . . .

le désert . . . immense et uniforme . . .

le vide . . .

 

Encore plus déprimant en portant des lunettes déformantes

José Hubert© 

Vous errez dans la laideur de la grande ville,

les rues se succèdent devant vous . . .

vous vous fatiguez de marcher

et les rues ne cessent de se croiser . . .

Partout où se porte votre regard,

les rues vous repoussent à explorer

vous marchez tristement . . .

la peur grandit en vous . . .

vous marchez encore . . .

vous rencontrez des yeux hagards…

le reste vous est caché . . .

Puis . . . enfin . . .

la dernière ruelle . . .

la dernière maison . . .

et, devant vous . . .

les ténèbres . . . immense et monotone . . .

l’impossible . . . devant vos vieilles lunettes…

Plus « positif » avec de nouvelles lunettes

José Hubert©

 

Vous flânez dans la beauté de la grande ville,

les rues se dévoilent à vous . . .

vous ne vous lassez pas de marcher

et les rues ne se lassent pas de vous surprendre . . .

Partout où se porte votre regard,

les rues vous invitent à explorer

vous marchez joyeusement . . .

la curiosité grandit en vous . . .

vous marchez encore . . .

vous rencontrez des sourires . . .

le reste vous est offert . . .

Puis . . . enfin . . .

la dernière ruelle . . .

la dernière demeure . . .

et, devant vous . . .

le désert . . . vaste et varié . . .

le possible . . .

devant vos nouvelles lunettes…

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Photo d'une oeuvre de Tapiès (expo Bozar, Bruxelles)

24 novembre 2023

Le père, le fils, et la mère des enfants.

Le père, le fils, et la mère des enfants.
Ce fils, que cherchait-il à fuir ou à prouver ? Était-il en quête d’une reconnaissance impossible à obtenir de son père envahissant ? Se sentait-il inférieur ou indigne face à ce modèle exigeant ? Avait-il besoin de compenser par une réussite éclatante ce qu’il percevait comme un manque d’amour ?
Quoi qu’il en soit, il s’était isolé dans ses études à l’université, refusant toute distraction qui aurait pu nuire à son objectif. Il voulait briller, impressionner, éblouir. Il y parvint, la réussite fut brillante et suscita l’admiration de tous. Sa mère s’en réjouit. Son père se tut, impassible ; il n’était pas du genre à exprimer ses sentiments ou sa fierté.
Mais ce fils restait tourmenté par un désir inassouvi qui le hantait régulièrement : celui de voir son père s’émouvoir, s’incliner, s’émerveiller, celui de lui faire verser quelques larmes d’acceptation, de compréhension, d’humilité, puis de voir son visage s’éclairer, illuminé par la fierté et la joie.
Ce moment n’arriva jamais.
Un échange, même bref, au-delà des banalités sur le temps, le sport ou les affaires, lui aurait fait tant de bien. Il l’aurait libéré de ses doutes.
Il n’eut jamais lieu.
Après la mort de son père, il se consacra encore plus à son métier passionnant. Il devint l’un des meilleurs dans son domaine. Et il négligea quelque peu sa famille. Des journées chargées, des soirées aussi, et parfois des week-ends. En somme, peu de temps pour sa femme et, par ricochet, pour ses enfants.
Sa femme, elle, dirigeait une boutique avec succès. Elle se montrait très compréhensive. Pour elle, la qualité des contacts primait sur la quantité. Des petits restaurants en amoureux de temps à autre, des courts séjours à la côte belge, sans trop s’éloigner : des petits bonheurs qui lui suffisaient.
« Toujours plus » n’était pas sa devise.
Elle était amoureuse. Avec le temps, son amour avait évolué de la passion à la tendresse ; éros avait cédé la place à philia, et pour elle c’était bien ainsi.
Mais son mari, lui, était-il heureux ?
Ce fils de son père allait-il comprendre face aux épreuves de la vie et accompagner sa femme différemment dans le futur ?
Texte inspiré d'histoires verbalisées en thérapie et photos© José Hubert, une œuvre de Marc Hubert, sans titre, n’est-t-elle pas le reflet d’un processus d’épuration ?

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23 novembre 2023

« Faute de grives, on mange des merles ! »

 Les anciens de mon village, empreints de bonté et de bon sens, répétaient souvent : « Faute de grives, on mange des merles ! ». Ils ne savaient pas que cette expression venait de France, elle faisait partie de leur culture comme un legs ancestral.

Mais qui ne préférerait pas déguster des grives, dont la chair est plus fine, plus savoureuse, plus parfumée que celle des merles, plus ordinaires et plus terne ?

Seulement, les grives sont plus rares et plus difficiles à attraper.

Sur le plan personnel, n’est-il pas important de se donner les moyens de réaliser ses rêves, d’exploiter au mieux son potentiel pour vivre pleinement ?

Ce n’est qu’en dernier recours, quand il n’y a plus d’espoir, qu’il faut se résigner, par nécessité, à accepter et à se satisfaire, symboliquement, de manger des merles. 

Sur le plan spirituel, il s’agit de se réjouir de ce qu’on possède et d’en profiter, au lieu de souffrir de ce qu’on a perdu ou raté, de ce dont on est privé par rapport à ce qu’on avait espéré.

Accepter les aléas ou les épreuves de la vie.

Les événements qui échappent à notre volonté et à notre choix ne doivent-ils pas être vécus comme des défis à relever, ou, à défaut, à fuir, en toute conscience.

21 novembre 2023

Le sport, c’est bon pour la santé !

RÉFLEXION. 
Le sport, c’est bon pour la santé !
Un point d’exclamation (!) au lieu d’un point d’interrogation (?)… toute une différence.
Nos autorités sanitaires recommandent de pratiquer un sport pour maintenir ou améliorer sa santé. Elles nous font parfois peur… pourquoi ?
Les mots sont puissants et ils peuvent être, pour certaines et certains, connotés ou interprétés de façon négative en rapport avec leur utilisation dans le passé.
Je pense que c’est le cas pour le mot : sport, avec tous les excès qui l’ont accompagné : dopage, pratique d’efforts inconsidérés, pression chez des jeunes adolescent(e)s, relation à l’argent… et cela en dégoûte logiquement un certain nombre (pour ne pas dire un grand nombre).
Le terme “activité physique” me semble plus neutre et plus positif. D’autant plus si on y ajoute l’adjectif adaptée et régulière.
Si vous voulez vous faire du bien, pratiquez une activité physique régulière et adaptée à votre âge et à vos capacités en « y allant » progressivement.… et pour un certain nombre, il s’agit d’un sport en fonction de leurs aspirations, sans tous les inconvénients qu’on peut observer dans certains milieux. Photos© des peintures et texte José Hubert.

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17 novembre 2023

RENCONTRE. Deux sœurs qui ne se sont plus vues

RENCONTRE.
Deux sœurs qui ne se sont plus vues depuis longtemps.
Elles s’étreignirent en humant leur parfum pendant de nombreuses minutes, tout en sanglotant, bouleversées de se revoir. Elles venaient, en cet instant précis, de prendre conscience qu’elles pouvaient à nouveau donner une place à du temps à partager à deux. Mais les moments gaspillés ne referaient jamais surface. D’un côté, un sentiment de béatitude, d’un autre, une profonde nostalgie.
Cependant, on ne doit pas attendre du temps qu’il fasse un pas en arrière. Il n’a pas à se confesser d’avoir été négligé. Les instants manqués sont définitivement perdus. Au contraire, il faut le prendre, le capter, le saisir au vol, moment après moment. En termes de durée, il n’attend pas ; sa dépense d’énergie est destinée au futur. Souvent, il donne l’impression d’aller plus vite que la vie, or il est naturellement en phase avec elle.
Pourquoi se laisser leurrer et remettre à demain, à plus tard ? La vie, c’est aujourd’hui, c’est maintenant.
Quand l’occasion est offerte de vivre la vie intensément, par on ne sait quelle coïncidence ou volonté cachée, ne devrions-nous pas en profiter, en jouir ?
La rencontre peut être symbolisée par cette œuvre de Maja Polackova.
La rencontre est précédée par un mouvement : un aller vers l’autre, un aller voir le monde, un aller sentir la vie. La véritable rencontre crée un lien avec comme ciment l’authenticité. Dans l’instant, elle offre une présence intense, un réconfort, une humanité partagée. Pour l’avenir, elle entrouvre la porte d’un espace de ressourcement. Elle permet à chacun de respirer l’air de la liberté sous d’autres cieux et de partager ses bienfaits sans relâche et en toute sincérité encore et encore et surtout en corps.
Texte et photos José Hubert©
P.S. Maja Polackova a exposé à la Galerie des Collines de fin septembre à mi-novembre 2023. La fresque a été créée à l'Ecole communale fondamentale Georges Désir de Woluwé Saint Lambert.

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